"Le sacre de Napoléon" par Jacques-Louis David
Jacques-Louis David est également l'auteur du "serment du jeu de Paume" durant la révolution française.
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Esquisse de David pour le tableau du sacre. Napoléon se couronne lui même et cela se voit. Dans la version finale, juste au dessus, Napoléon est déjà couronné et couronne sa femme. Le titre original du tableau est d'ailleurs "Couronnement de l'impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris".
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Le Club des penseurs 1819.
Cette caricature prussienne de 1819 montre la situation de la liberté d'expression en Prusse après le départ de Napoléon.
Légende de l’image/ Inscription sur la plaque centrale/ La question la plus importante de la rencontre d’aujourd’hui: combien de temps penser nous sera-t-il encore autorisé?
A droite de l’image/ Règles du club des penseurs: 1. le silence est la première règle de cette assemblée savante 2. Pour éviter toute tentation de parler à un nouveau membre une muselière est distribuée à l’entrée du club.
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En 1820, 30 000 Allemands résident en France ; en 1848, six fois plus. Mais les émigrants de la faim ne sont pas les seuls à venir en France. Car dans les années 1830-1840, la censure et l'autoritarisme de Metternich et de Frédéric-Guillaume de Prusse (Empereur et Chancelier de la Prusse) poussent les opposants politiques à l'exil : socialistes, libéraux et démocrates émigrent alors en grand nombre en France. Au-delà même des persécutions politiques, c'est toute l'activité culturelle et scientifique originale, bridée en Allemagne, qui prend le chemin de la France.Musiciens, architectes, philologues, médecins même, exercent de ce côté-ci du Rhin. Ainsi le poète Heinrich Heine, juif converti au protestantisme, choisit la “patrie des droits de l’homme”.
texte extrait du site Internet du musée de l'histoire de l'immigration |
Victor Hugo raconte ici à sa façon, plus de trente ans après l'événement la façon dont s'est déroulée la bataille de Waterloo (18 juin 1815), dernière bataille de Napoléon Bonaparte.
Waterloo ! morne plaine ! "Waterloo! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France. Car ces derniers soldats de la dernière guerre Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre, Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin, Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire. Il avait l'offensive et presque la victoire ; L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme ; La batterie anglaise écrasa nos carrés. (Victor HUGO, extraits variés de « L'expiation », Les Châtiments (1847)) |
Chateaubriand est un célèbre écrivain français opposant à la Révolution française puis à Napoléon 1er. Ce texte a été publié lorsque Napoléon perd le pouvoir.
« Tu ne dévoreras plus nos enfants : nous ne voulons plus de ta conscription (service militaire obligatoire), de ta police, de ta censure, de tes fusillades nocturnes, de ta tyrannie. Ce n’est pas seulement nous, c’est le genre humain qui t’accuse. Il nous demande vengeance au nom de la religion, de la morale et de la liberté. Où n’as-tu pas répandu la désolation ? Dans quel coin du monde une famille obscure a-t-elle échappé à tes ravages ? L’Espagnol dans ses montagnes, l’Italien sous son beau soleil, l’Allemand, le Russe, le Prussien dans leurs villes en cendres, te redemandent leurs fils que tu as égorgés, la tente, la cabane, le château, le temple où tu as porté la flamme. (…) La voix du monde te déclare le plus grand coupable qui ait jamais paru sur la terre, car ce n’est pas sur des peuples barbares et sur des nations dégénérées que tu as versé tant de maux : c’est au milieu de la civilisation, dans un siècle de lumières, que tu as voulu régner par le glaive d’Attila* et les maximes de Néron** » *Attila est le chef des Huns, peuple barbare de l’antiquité réputé à l’époque très violent. **Néron est un empereur Romain qui a mis le feu à la ville de Rome. Chateaubriand, De Bonaparte et des Bourbons, 1814 |