There are many people in the world who really don't understand, or say they don't, what is the great issue between the free world and the communist world. Let them come to Berlin. There are some who say that communism is the wave of the future. Let them come to Berlin. And there are some who say in Europe and elsewhere we can work with the communists. Let them come to Berlin. And there are even a few who say that it is true that communism is an evil system, but it permits us to make economic progress. Lasst sie nach Berlin kommen. Let them come to Berlin. Freedom has many difficulties and democracy is not perfect, but we have never had to put a wall up to keep our people in, to prevent them from leaving us. (…) While the wall is the most obvious and vivid demonstration of the failures of the communist system, for all the world to see, we take no satisfaction in it, for it is, as your mayor has said, an offense not only against history but an offense against humanity, separating families, dividing husbands and wives and brothers and sisters, and dividing a people who wish to be joined together.(...) Freedom is indivisible, and when one man is enslaved, all are not free. When all are free, then we can look forward to that day when this city will be joined as one and this country and this great Continent of Europe in a peaceful and hopeful globe. (…) All free men, wherever they may live, are citizens of Berlin, and therefore, as a free man, I take pride in the words "Ich bin ein Berliner."
Ich bin ein Berliner (1963) by John F. Kennedy |
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(Pendant la guerre 1939-45, la Corée a été occupée par les japonais)
A la fin de la guerre, et avec la capitulation des Japonais, les Soviétiques prennent pied dans le nord de la Corée dès le début du mois d’août 1945. Les Américains arrivent un mois plus tard par le sud et installent un gouvernement militaire à Séoul. Ils maintiennent en place l’administration héritée de la colonisation japonaise. L’Union soviétique occupe le Nord, les Etats-Unis le Sud, de part et d’autre du 38e parallèle. Une résolution de l’ONU impose des élections libres dans le pays en 1947. Dans le Sud, ces élections portent au pouvoir l’ancien chef du gouvernement provisoire, le nationaliste libéral Syngman Rhee. La décision internationale n’est pas reconnue par l’URSS, qui n’organise pas ces élections de son côté de la frontière. Le 19 juillet 1948, la République populaire démocratique de Corée est proclamée, avec Pyongyang pour capitale. Après de nombreux incidents le long de la frontière précaire, située sur le 38e parallèle, le Nord prétexte une incursion du Sud pour faire traverser la ligne à des milliers de soldats le 25 juin 1950. Le 28 juin, après trois jours de combats, Séoul tombe. Alors que l’URSS pratique la politique de la « chaise vide » à l’ONU, l’organisation condamne l’attaque et envoie une force de seize pays, dont le commandement est assuré par les Américains. Le 7 octobre, tout le terrain perdu par le Sud a été repris, et les forces de l’ONU traversent le 38e parallèle à leur tour. Alors que toute la péninsule est presque entièrement conquise, la Chine intervient, envoie des troupes de « volontaires » et fait reculer celles envoyées par l’ONU. Les positions se figent autour du 38e parallèle à partir de juillet 1951. En juillet 1953, les deux années de négociations, et de guerre de position sur le terrain, entre Nord et Sud se soldent par un simple armistice, avec un très léger gain territorial pour le Sud. L’armistice étant une simple décision politique, les deux Etats sont toujours officiellement en guerre, tant qu’une paix ou qu’une capitulation n’a pas été signée. source les décodeurs-le Monde |
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Pour les plus curieux, une émission de radio sur le thème de la crise des fusées de Cuba à écouter à ses moments perdus.
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Le début des années 50 est une période trouble pour les Etats-Unis. La Corée du Nord vient d’envahir son voisin du sud et l’URSS, grâce à des agents infiltrés au sein même du système de défense américain, possède désormais la bombe atomique. Sous l’influence de ces événements inquiétants, relayés par les medias et les autorités, l’Amérique commence à voir rouge et la propagande anti-communiste bat son plein. A Hollywood ce sont les débuts du Maccarthysme* et de la fameuse liste noire (…) dans la foulée, une série de films de science-fiction mettant en scène des martiens belliqueux (Mars étant surnommée, rappelons-le, « la planète rouge ») sortent sur les écrans (…) c’est dans ce contexte pour le moins tendu que le studio Paramount Pictures envisage de porter à l’écran un grand classique de la littérature de science-fiction : « la guerre des mondes », écrit en 1898 par le britannique Herbert George Wells.
Extrait du livret de présentation du DVD « La guerre des mondes » (1953), Arnaud Bordas et Julien Dupuy, collection la dernière séance, 2012 * Durant cette période, les américains font des enquêtes dans les milieux culturels et politiques pour chasser des supposés espions communistes des Etats-Unis. |